Mois : janvier 2020

La référence en mobilier de bureau

Le flex-office, un mode d’aménagement de bureaux déjà… démodé ?

ÉTUDE – Elles étaient 61% à déclarer vouloir se convertir au flex-office en 2017, mais à ce jour seules 23% des entreprises franciliennes du tertiaires ont effectivement appliqué cette méthode d’aménagement de l’espace de travail. C’est le chiffre que révèle dans une étude Parella-Esquisse, agence de conseil en immobilier d’entreprise. Depuis quelques années, le concept est vendu comme LA solution aux difficultés de l’open-space. Le flex-office, ces territoires sans bureaux attribués, ont commencé à être déclinés à toutes les sauces, des espaces de coworking aux grandes entreprises. Il y a deux ans ainsi, tout le monde semblait vouloir s’engouffrer dans la tendance. Chacun ratiboisait son open-space trop gris pour le remplacer par un joli espace aux couleurs acidulées, avec salle de sieste et coin bibliothèque ou baby-foot. C’est plus accueillant, mais les salariés n’ont plus de bureau attribué. A la place, ils ont différents espaces, à utiliser en fonction des différents moments de la journée. Il est vrai que les nouveaux modes de travail (nomadisme, télétravail, collaboratif…) poussent la majorité des grandes entreprises franciliennes à repenser leur organisation. Jouent aussi des critères de recherche d’économies, ou le besoin d’attractivité. Mais, malgré la ruée qui était annoncée pour le flex-office, l’engouement reste stable :  23% des entreprises l’ont déployé en 2019, soit une hausse de seulement 0,5% par rapport à leur nombre en 2018. C’est le chiffre avancé par Parella-Esquisse, agence de conseil en immobilier d’entreprise, dans la 3e édition de son étude annuelle sur l’évolution des modes d’aménagement des locaux d’entreprise & des nouveaux modes de travail.  Le chiffre est surtout particulièrement bas au vu des intentions annoncées en 2017 : à l’époque, 61% des entreprises franciliennes du tertiaire affirmaient vouloir mettre en place le flex-office.  En fait, parmi les nouvelles organisations qui sont déployées, c’est le télétravail qui arrive en tête, 79% des entreprises ayant opté pour lui en 2019, contre 59% en 2018. Suit la flexibilité horaire (74%), 38% donnant par ailleurs accès à leurs salariés à des tiers-lieux (contre 27% en 2018), par exemple les espaces de coworking. Le déploiement du flex-office n’arrive qu’en dernière position.  Trop de résistances internes ? Il est intéressant de noter l’évolution des raisons pour lesquelles la majorité des entreprises n’ont finalement pas sauté le pas : elles évoquent en premier lieu le fait qu’elles ne sont ni prêtes, ni adaptées à ce changement (c’était la 5e raison invoquée en 2018), mais aussi qu’il s’agit d’un sujet complexe (2e raison avancée, alors que c’était la première en 2018). Mais elles soulignent aussi la résistance interne (3e raison contre 2e en 2018). En effet ce mode d’aménagement, qui a pu être présenté comme la solution miracle au travail collaboratif, n’est pas adapté à tous les corps de métiers, toutes les structures, ni toutes les populations de l’entreprise. Et dans tous les cas, il nécessite une étude préalable intégrant une multitude de critères (population en présence, activité de l’entreprise, autres modes de travail : télétravail, tiers-lieux…). Et pour celles qui l’ont adopté, il est nécessaire d’avoir en parallèle un accompagnement au changement. La redéfinition des règles de vie ainsi que des retours d’expérience restent essentiels afin de favoriser l’adhésion et l’adoption des collaborateurs. Quand le bureau devient un service Les entreprises qui ont franchi le pas soulignent cependant, parmi les bénéfices, une « agilité renforcée » en première position (contre une meilleure utilisation des espaces en 2018), puis une « synergie entre les équipes » (contre une agilité renforcée en 2018) et une communication plus fluide (même position que l’an dernier). « Pour que la transition s’opère en douceur, les entreprises doivent communiquer auprès des salariés en les impliquant bien en amont, le manager jouera un rôle primordial dans son adoption, il faudra ainsi veiller à lui procurer les outils adéquats ainsi qu’un accompagnement personnalisé », explique Olivier Neuman, associé de Parellan, dans un communiqué. Quoi qu’il en soit, depuis des années et la fin du bureau fermé, les pas s’enchaînent vers la dépersonnalisation de l’espace des salariés au bureau. C’est ainsi que l’analyse l’agence : « Le ‘bureau’ n’est plus un territoire formel de l’entreprise, mais un service qui se consomme désormais au gré des besoins et des activités. L’immobilier devient agile et flexible, composé d’une hybridation de lieux reprenant les codes de l’hôtellerie. » Bienvenue dans les bureaux du futur !

Comment Majencia a sauvé les meubles

Majencia, un exemple d’aménagement tertiaire innovant  Pour relancer l’entreprise, au bord du gouffre en 2004, Vincent Gruau, son directeur général a fait le pari de rapatrier en France la totalité de sa production fabriquée en Chine. Une stratégie gagnante pour Majencia, leader français du mobilier de bureau et de l’aménagement d’espaces tertiaires. Concevoir et fabriquer du mobilier de bureau en France ? C’est le pari qu’a réussi Vincent Gruau, en reprenant en 2008, dans le cadre d’un MBO (Management Buy-Out), auquel sont associés les cadres supérieurs de l’entreprise, le fabricant Samas France.

Réemploi du mobilier de bureau

Vous souhaitez changer l’ensemble du mobilier de votre entreprise en raison d’un déménagement ou de l’usure du matériel ? Il existe différentes alternatives permettant d’éviter d’abandonner son matériel sur la voie publique, comme le réemploi ou encore le recyclage du mobilier de bureau. Le mobilier professionnel : une source importante de déchets Selon une étude de l’ADEME, publiée en 2010, le gisement de mobilier professionnel usagé se chiffre en moyenne à 600 kT, ce qui correspond à 22% du gisement total de mobilier usagé ménager et professionnel. Il s’agit d’une quantité de déchets relativement importante qui nécessite une prise en charge spécifique afin de préserver et protéger l’environnement. C’est pour cette raison que depuis le 1er janvier 2012, en vertu de l’article L. 541-10-6, le principe de responsabilité élargie du producteur (REP) a été mis en place. Chaque acteur dont l’activité implique la fabrication, l’importation ou l’introduction d’éléments d’ameublement – mobilier de bureau compris – sur le marché doit assurer la prise en charge de la collecte, du tri, de la revalorisation ou de l’élimination du mobilier en fin de vie. Cela englobe notamment le recyclage du mobilier de bureau. Cette prise en charge peut s’effectuer le recours à un éco-organisme agréé par l’Etat (moyennant un financement) ou par la mise en place d’un dispositif indépendant. D’ici à la fin de l’année 2015, un objectif de réutilisation et de recyclage de 75 % a été fixé pour les déchets d’éléments d’ameublement (DEA) professionnels. Les acteurs du marché de l’ameublement, tout comme les entreprises doivent ainsi mener un travail commun afin que la quantité déchets de mobiliers de bureau traités chaque année diminuent. Quel sort réserver au mobilier de bureau de mon entreprise ? Pendant longtemps, certaines entreprises se sont contentées de jeter les meubles et accessoires lorsqu’elles souhaitaient en changer ou qu’ils étaient usagés, une démarche peu écologique et néfaste pour l’environnement. Le marché du réemploi et du recyclage du mobilier de bureau qui s’est développé ces dernières années, et en particulier depuis l’application du principe de responsabilité élargie du producteur, a permis de faire évoluer petit à petit cette situation et de faire émerger des comportements plus responsables. Le réemploi des meubles Tout le mobilier de bureau dont souhaite se séparer une entreprise ne présente pas toujours un état de délabrement avancé justifiant un abandon complet ou une destruction. Les meubles en bon état peuvent être réutilisés et réintégrés sur le marché de l’ameublement, dans la filière de l’occasion. Les bureaux, les armoires, les sièges, les armoires à rideaux, les caissons, les penderies, les banques d’accueil ou encore les tables de salles de réunions sont autant d’éléments de mobiliers pouvant faire l’objet d’une seconde vie. Ce sont les professionnels procédant à l’enlèvement du parc mobilier qui s’occupent d’acheminer les meubles vers les bons réseaux de redistribution. Les meubles sont par la suite revendus en l’état ou peuvent subir une remise en état mineure si nécessaire. Certains professionnels peuvent aussi racheter du mobilier professionnel. Dans ce cas, les entreprises peuvent ainsi bénéficier d’une opération blanche car la revente des meubles peut couvrir tout ou partir des frais engagés pour les services des entreprises. Le recyclage du mobilier de bureau Si l’entreprise dispose de meubles trop abîmés pour être réutilisés, elle a la possibilité de les intégrer à un circuit de recyclage et/ou de valorisation. Une fois enlevés, les meubles sont acheminés vers un centre de tri où ils sont démantelés. Là-bas, les éléments réutilisables et recyclables du mobilier de bureau comme le bois, les particules de bois, le métal et parfois le plastique sont récupérés. D’autres éléments seront employés à la valorisation énergétique. Ils seront incinérés et leur pouvoir calorifique sera utilisé pour produire de la chaleur ou de l’électricité. Les éléments du parc de logement inutilisables seront simplement incinérés et détruits.